Le vendredi 21 février, Jacky Tondeux et Cyrille Mailhé, candidats de notre liste, ont rencontré les services administratifs chargés du site de la Poudrerie du Fauga.
Il en ressort que la situation se clarifie peu à peu, après une longue période marquée les péripéties judiciaires. Il faudra sans doute deux années pleines, en deux étapes successives, pour rendre à la zone son accessibilité. La préoccupation principale est celle de la sécurité des riverains. D’une part, la zone abrite une faune très importante (sangliers, chevreuils) qui menacent la sécurité des biens et des personnes autour. D’autre part, il devient important d’avancer sur le dossier pour pouvoir autoriser une intervention sur un fossé pluvial qui passe par la zone et qui nécessite d’être curé pour prévenir toute inondation.
L’État a toujours la responsabilité de prendre en charge la réhabilitation du site. Même si en ce moment, les moyens étaient plutôt dévolus à renouveler la flotte d’hélicoptères de la Sécurité Civile (qui relève du même budget). Il reste donc une interrogation sur la date de démarrage réelle des travaux.
Les arbres remarquables ont d’ores et déjà été recensés par les agents de l’ONF pour être préservés. Dès lors que les travaux seront effectués, il sera tout à fait envisageable de ré-exploiter le site, dans le respect de la qualification urbaniste des terrains
Dans le cadre de notre programme, l’ambition est de pouvoir maintenir ce site en zone naturelle boisée, avec des haies naturelles ou replantées, pour assurer une protection pour la faune diversifiée qui l’habite (tout en assurant une régulation des plus gros animaux).
La périphérie de la zone serait aménagée pour une longue promenade, à destination des familles et des coureurs à pieds, avec des zones de repos et de jeux pour varier les plaisirs. Nous souhaitons, le long de ce chemin, également mettre en place des stèles mémorielles pour rappeler le contexte historique de la zone, ainsi que du Fauga et des environs. Pour cela, nous souhaiterions un partenariat avec la DRAC (source notamment de financement) et pouvoir travailler avec les anciens combattants pour la valorisation du site. Le parcours aurait ainsi des vertus pédagogiques.
Enfin, une zone non arborée et plus en retrait pourrait servir de ferme photovoltaïque pour assurer au village la production d’une énergie verte et élargir ses sources de revenus, pour porter plus tard de nouveaux projets citoyens et populaires. Une telle installation est tout à fait compatible avec les caractéristiques de la zone, et les services de l’État ne s’y opposeraient pas.
Un tel site remarquable serait de nature à renforcer l’attrait du village et pourrait amener des visites de nature à alimenter la clientèle des commerces que nous souhaitons installer et/ou renforcer.
Ainsi, dès l’élection passée, des discussions seront entamées avec Eiffage, actuel propriétaire à travers la société de La Bourdette, pour déterminer les conditions de retour de la parcelle dans le patrimoine foncier de la commune. C’est un projet de fond, avec un rythme d’avancement lent. C’est justement pour cela que les contacts doivent être établis le plus tôt possible, dans le mois qui suivra la prise de fonction. Un point d’avancement de ce projet sera tenu régulièrement en conseil municipal.
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